La fédération béninoise du Jeu de la Balle au Tambourin (FBJBaT) peut opérer sans se faire de souci. En effet, depuis le samedi 5 février 2022, cette instance qui a été mise sur pied après l’assemblée générale constitutive du 11 décembre 2021 n’a pu être installée, ceci du fait de certaines contraintes, jouit de sa légalité.
Thomas Tossou-Dan et ses collaborateurs ont été confirmés dans leur fonction au profit de la fédération du jeu de la balle au Tambourin. C’est à travers l’assemblée générale de reconstitution et d’installation officielle des membres du comité exécutif de l’instance locale organisée au comité national olympique et sportif béninois. A ce rendez-vous, il a été décliné les activités déjà menées et celles à organiser en cette année 2022, ainsi que les nombreux défis pour l’olympiade.
Et au cours des travaux, le président Thomas Tossou-Dan, premier président de la Fédération béninoise du jeu de Balle au tambourin, a adressé ses vives reconnaissances au ministre des Sports, Oswald Homeky et ses collaborateurs ainsi qu’au président Minavoa du CNOS-Ben, pour leur accompagnement sous de diverses formes. Il a souligné «je prends acte des propositions du présidium quant à la mobilisation des ressources. Nous allons travailler ensemble, pour relever le défi de révélation du Bénin via la discipline au monde entier».
Quid du jeu de la balle au Tambourin
Il faut retenir que le jeu de balle au tambourin est une discipline née dans les années 1869. C’est une discipline reconnue par les comités nationaux qui s’activent pour qu’elle soit une discipline approuvée par le CIO. Le Bénin est le premier pays en Afrique qui pratique cette discipline. Elle se joue en salle, sur le dur et à la plage (ou dans le sable). Le jeu en salle est plus en vogue à l’international avec plus de 40 pays pratiquants.
Le mondial en ligne de mire…
En août 2026, le Bénin s’active pour participer au Mondial qui va se tenir en France près de Montpellier. Pour y arriver, le président Tossou Dan mise sur la formation des encadreurs, le suivi au niveau des jeunes athlètes. Et surtout la formation des journalistes pour plus impacter quand bien même qui dès le départ de cette aventure n’ont jamais marchandé leur soutien.
L’expertise du Bénin déjà recherchée
Trois pays à savoir le Maroc, le Togo et la Côte d’Ivoire veulent venir à l’école du Bénin pour former leurs encadreurs. A noter que l’Afrique du Sud, elle s’est affiliée à la Confédération sud-américaine qui est très évoluée dans cette discipline. De même la diaspora sénégalaise résident en France s’adonne aussi à cette discipline.